En octobre, le rebond du commerce mondial perd de sa vigueur (+0,7 % après +2,7 %), en ligne avec la production industrielle mondiale (+0,7 % après +1,3 %), mais les échanges mondiaux ont quasiment retrouvé leur niveau d’avant-crise (−0,6 % par rapport à décembre 2019) selon les données du CPB.
En Europe, le redressement du PIB au 3e trimestre est confirmé en 2e estimation, de manière plus marquée en Espagne (+16,4 %, révision de −0,3 pt, après −17,9 % au second trimestre) qu’au Royaume-Uni (+16,0 %, révision de +0,5 pt, après −18,8 %). À l’issue du 3e trimestre 2020, les PIB espagnol et britannique restent inférieurs de –9,4 % et –8,6 % respectivement à leur niveau du 4e trimestre 2019. L’écart de PIB est de –3,4 % dans le cas des États-Unis, dont la croissance du PIB a été légèrement révisée à la hausse en 3e estimation pour le 3e trimestre (+7,5 % après –9,0 %, révisé de +0,1 pt).
Outre-Atlantique toujours, la confiance des ménages a reflué en décembre (88,6 après 92,9) alors que la 3e vague épidémiologique bat toujours son plein et que le marché du travail a montré des signes d’affaiblissement depuis l’automne. Ce reflux s’inscrit dans le sillage d’une dégradation de la sous-composante sur la situation présente (90,3 après 105,9) alors que celle concernant les perspectives à 6 mois se redresse timidement (87,5 après 84,3). Par ailleurs, les dépenses de consommation des ménages ont reculé en novembre (–0,4 % après +0,3 %) pour la première fois depuis le confinement quasi-généralisé d’avril. L’estimation avancée des commandes de biens durables témoigne également d’un essoufflement en novembre (+0,9 % après +1,8 %). Les prix immobiliers (FHFA) progressent en octobre (+1,5 % après +1,7 %) sur fond de politique monétaire accommodante. Les nouvelles demandes d’allocation chômage amorcent une décrue après la percée enregistrée depuis 3 semaines (+803 k la semaine du 14 au 19 décembre après +892 k) mais demeurent bien supérieures à leurs valeurs historiques.
