En zone euro, l’estimation flash de mars confirme le redressement de l’inflation début 2021 qui s’établit à +1,3 % (après +0,9 % en février). L’inflation est particulièrement allante en Allemagne (+2,0 % après +1,6 %) et en Espagne (+1,2 % après −0,1 %), alors qu’elle recule en Italie (+0,6 % après +1,0 %). L’indice ESI de la Commission européenne témoigne également d’une amélioration globale de la situation économique en zone euro : il repasse au-dessus de son seuil de long-terme pour la première fois depuis février 2020 (à +101,0 après +93,4). Les indices PMI définitifs de l’industrie manufacturière confirment son redressement en mars en Allemagne (66,6 après 60,7) et en zone euro (62,5 après 57,9), et connaissent également une forte progression en Italie (59,8 après 56,9) et en Espagne (56,9 après 52,9) mais à des niveaux plus modérés. Les ventes au détail progressent en février en Espagne (+4,2 % après −7,6 %) et en Allemagne (+1,2 % après −6,5 %) tandis que le chômage outre-Rhin reste stable (4,9 % après 4,8 %).
Au Royaume-Uni, la seconde estimation du PIB révise à la hausse la croissance pour le 4e trimestre 2020 (+0,3 pt, à 1,3 % après +16,9 %) et les PMI manufacturiers définitifs de mars continuent leur progression (58,9 après 55,1), confirmant l’amélioration de la situation dans l’industrie. A l’inverse, la production industrielle recule au Japon en février (−2,7 % après +4,5 %) tandis que le taux de chômage reste stable (2,9 %).
Aux États-Unis, après une progression des prix immobiliers en janvier (+1,0 % après +1,2 % pour le FHFA et +1,2 % après +1,3 % pour le S&P 20), les dépenses en février de construction résidentielle (−0,2 % après +2,2 %) et non résidentielle (−1,3 % après +0,4 %) reculent. En mars, l’indice PMI manufacturier de l’Institute of Supply Management continue sa progression (64,7 après 60,8) et la confiance des ménages connait une hausse exceptionnelle, une des plus importantes de cet indicateur (+19 pts, à 109,7 après 90,4). Enfin, le taux de chômage recule en mars (6,0 % après 6,2 %) alors que les demandes de chômage hebdomadaires rebondissent à +719 milliers durant la semaine du 22 au 27 mars (après +658 milliers la semaine précédente).
