En 2021, la Chine a enregistré un taux de croissance annuel de son PIB de +8,1 %, ce qui correspond aux prévisions les plus optimistes (+8,1 % selon l’OCDE, +8 % selon la Banque mondiale, +7,9 % selon le FMI). L’objectif de croissance fixé par les autorités à un niveau d’au moins 6 % est donc largement dépassé. L’activité a été tirée par la croissance exceptionnelle des exportations (+29,7 % en 2021), outre un effet de base notable. La tendance reste au ralentissement, l’investissement n’ayant joué que partiellement son rôle traditionnel de moteur de la croissance, et la consommation intérieure demeurant atone. En glissement annuel, la croissance ralentit modérément au T4 (+4 %), dans la continuité des précédents trimestres (+4,9 % en g.a. au T3 ; +7,9 % au T2 ; +18,3 % au T1). Face à ce ralentissement, les autorités ont relâché certaines contraintes au dernier trimestre (baisse du ratio de réserves obligatoires, augmentation de la consommation du quota d’obligations par les gouvernements locaux dans l’optique d’augmenter les investissements). De nombreux aléas pèsent sur la croissance en 2022, avec l’arrivée du variant Omicron ainsi que les difficultés sur le marché immobilier, alors que les exportations devraient connaître une normalisation. La Banque centrale chinoise a entamé un assouplissement modéré de la politique monétaire, comme le témoigne la décision de réduire de 10 pb le taux d’intérêt en général et le taux préférentiel (LPR) à 1 an et à 5 ans, respectivement de 10 pb et 5 pb à 3,7 % et 4,6 %.

► Argentine : un déficit primaire moins élevé qu’attendu, et un excédent commercial important en 2021 

► Turquie : maintien du taux directeur à 14 %

► Ghana : Le gouvernement suspend 20 % des dépenses prévues dans le budget 2022 face aux pressions accrues sur ses finances publiques

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