• Suite à une forte révision à la baisse, le PIB français est quasi-stable au 1er trimestre (−0,1 % en v.t. révisé de −0,5 pt, après −1,5 % révisé de −0,1 pt) selon les résultats détaillés des comptes trimestriels ; il se maintient à −4,7 % sous son niveau du T4 2019. Le pouvoir d’achat recule de 1 % du fait de la hausse des prix à la consommation (+0,8 % après +0 %), mais reste supérieur à son niveau d’avant-crise (+1,2 pt). Le taux d’épargne diminue de près d’1 pt, à 21,8 %, sous l’effet simultané de la baisse des revenus des ménages et d’une légère hausse de la consommation. Le taux de marge des sociétés non-financières (SNF) poursuit sa progression (+0,6 pt) et atteint 34,8 %. • La publication des comptes nationaux annuels fait état d’un recul historique du PIB en 2020, mais légèrement moins marqué qu’estimé, à −8,0 % (revu de +0,2 pt) selon le compte provisoire pour 2020. Ce chiffre sera révisé en mai 2022, puis mai 2023.  • Le climat des affaires bondit en mai (+12 pt à 108) et atteint son plus haut niveau depuis le début de la crise. Les climats sont en hausse dans tous les secteurs et le commerce de détail signe le plus fort rebond (+17 pt à 107). • La consommation des ménages en biens chute en avril (−8,3 % en v.m. après −0,3 % ; −8,1 % par rapport à février 2020), entravée par le renforcement des mesures sanitaires, en particulier la fermeture des commerces « non essentiels ». • L’indice de confiance des ménages de l’Insee progresse de 2 pt en mai (à 97). • Enfin, en mai, l’inflation progresserait à +1,4 % en g.a. (après +1,2 %) d’après l’estimation provisoire de l’Insee.