• Le PIB a été stable au 1er trimestre selon la première estimation des comptes nationaux trimestriels par l’Insee (−0,0 % après +0,8 %). La consommation des ménages et leur investissement ont nettement baissé, ce qui compense la hausse de l’investissement des entreprises et les exports, qui ont davantage progressé que les imports, notamment grâce à la livraison d’un paquebot de croisière en janvier. La 5e vague a pénalisé l’économie nationale en début de trimestre, entraînant de nombreuses absences de travailleurs et freinant la consommation. Par ailleurs, la guerre en Ukraine et la forte inflation semblent avoir pesé sur la consommation des ménages en fin de trimestre ; mais malgré les difficultés d’approvisionnement, la production manufacturière a bien progressé sur le trimestre (+2,2 %). La production d’énergie recule, tout comme celle de la construction, tandis que les services sont relativement stables.
• Les pressions inflationnistes persistent avec à nouveau une accélération de l’IPC en avril selon l’estimation provisoire de l’Insee (+4,8 % en g.a. après +4,5 % en mars).
• La consommation en biens des ménages est en nette baisse en mars (−1,3 % de v.m. en volume, après +0,9 % en février), traduisant moins de dépenses en énergie et dans l’alimentaire ainsi que moins d’achats d’automobiles.
• En avril, la confiance des ménages est toujours en berne (−2 pt à 88, après −6 pt), pénalisée principalement par le recul du solde d’opportunité de faire des achats importants (−9 pt à −30, sous sa moyenne de long terme de −14).