En France, les femmes les plus modestes et les plus aisées sont celles qui ont le plus d’enfants. Si elles avaient durant toute leur vie la fécondité des années 2012 à 2017 par âge et rang de naissance et la même position dans l’échelle des niveaux de vie, les 10 % de femmes les plus modestes et les 10 % les plus aisées auraient en moyenne respectivement 2,3 et 2,0 enfants. Les femmes vivant dans des ménages de revenu intermédiaire sont plus souvent sans ou avec un seul enfant qu’aux deux extrémités de la distribution des niveaux de vie. Les plus aisées ont en moyenne leur premier enfant plus tardivement (30,0 ans, contre 26,9 ans pour les plus modestes).Entre 2014 et 2019, la baisse de la fécondité a concerné tous les niveaux de vie. Elle s’est accompagnée d’une légère hausse des âges à l’accouchement et de la part de femmes sans enfant, tandis que la part des familles nombreuses a diminué légèrement. Ces deux dernières évolutions sont plus marquées pour les femmes de niveau de vie intermédiaire.