Fin 2020, 3,6 millions de personnes exercent une activité non salariée. Hors agriculture, le nombre de non-salariés « classiques » baisse à peine (– 0,2 % sur un an), les dispositifs de soutien durant la crise sanitaire ayant limité les défaillances d’entreprises. Le nombre de micro-entrepreneurs continue quant à lui de fortement augmenter (+ 10,2 % en 2020) et leur part atteint 43 % de l’ensemble des non-salariés.Entre 2019 et 2020, pénalisé par la crise sanitaire et la chute de l’activité qui lui est liée, le revenu d’activité moyen des non salariés se replie : – 5,8 % en euros constants pour les non-salariés classiques (3 620 euros en moyenne par mois) et – 7,2 % pour les micro-entrepreneurs (550 euros). Presque tous les niveaux de l’échelle de revenus diminuent mais la chute est d’autant plus forte qu’on descend dans la distribution. Ces baisses tiennent compte des mesures d’allègements de cotisations, en l’absence desquelles elles auraient été plus marquées, mais pas des aides exceptionnelles versées dans le cadre des autres dispositifs de soutien, qui ne sont pas considérées comme des revenus d’activité.