Sur la période 2011-2020, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ont davantage déménagé que ceux des autres quartiers de ces mêmes unités urbaines. Cependant, cette mobilité n’est pas la règle dans les quartiers prioritaires, où une partie de la population y réside durablement. Parmi les habitants ayant résidé au moins un an en quartier prioritaire entre 2011 et 2020, un sur dix a déménagé au moins une fois tout en restant dans ces quartiers et quatre sur dix n’ont jamais déménagé. Ces habitants sont souvent locataires du parc social et, parmi eux, ceux qui ont déménagé ont les niveaux de vie les plus faibles sur toute la période, bien qu’en hausse entre 2011 et 2020. Trois habitants sur dix ont quitté les quartiers prioritaires et un sur dix n’y a résidé que quelques années au cours de la période : ces personnes ont des niveaux de vie plus élevés que les autres personnes ayant vécu en quartier prioritaire. Enfin, un habitant sur dix emménage dans un quartier prioritaire sur la période et y réside encore en 2020.