Leur rapport, remis hier aux ministres, est le fruit des travaux conduits par la mission sur le plan national et international au cours des mois de juillet et d’août 2020. Il s’appuie sur un grand nombre de retours d’expériences et sur un large corpus scientifique (26 pays comparables à la France ont été étudiés, dont 21 ont déjà lancé la 5G).
Pour les données à l’international, la Direction générale du Trésor a sollicité 23 de ses Services économiques sur la base d’un questionnaire portant sur les aspects techniques et sanitaires autour du déploiement de la 5G dans leurs pays respectifs de résidence. Les SE/R et antennes de Berlin, Berne, Canberra, Vienne, Ottawa, Pékin, Madrid, Séoul, La Haye, Bruxelles, Washington, Riga, Tallinn, Vilnius, Budapest, Rome, Tokyo, Bucarest, Londres, Dublin, Stockholm, Oslo et Helsinki ont ainsi remonté au cours de l’été des informations essentielles à la rédaction du rapport présenté hier.
Le rapport rappelle les principales caractéristiques de la 5G, dernière-née des générations de téléphonie mobile (1), évalue la position de la France au regard du déploiement international de cette technologie et examine les dispositifs d’information auprès des populations (2), passe en revue le sujet des valeurs limites d’exposition aux ondes électromagnétiques et de leurs évolutions du fait du déploiement de la 5G (3) et  traite enfin de l’analyse comparée des agences sanitaires sur les effets de la 5G sur la santé (4).
A la lumière de ces constatations, le rapport formule sept recommandations s’agissant des modalités d’information de la population, de la recherche et de la surveillance de l’exposition aux ondes électromagnétiques (5).
 
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