• Selon la première estimation des comptes nationaux du 4e trimestre, le PIB a chuté de −8,3 % en 2020, recul le plus fort de l’après-guerre, mais moindre qu’attendu. Il a légèrement reculé au T4, à −1,3 % après −18,5 % au T3 et −13,7 % au T2, et s’est établi à 95 % de son niveau du T4 2019. • La consommation des ménages a nettement baissé (−5,4 %, à 93 % du T4 2019), mais a bénéficié d’un bon mois de décembre à la suite de la réouverture des commerces. L’investissement est resté dynamique (+2,4 %), désormais proche de son niveau d’il y a un an (à 97 %) ; la consommation publique a peu varié (−0,4 %, à 100 %), avec le maintien des services publics durant le confinement • Le commerce extérieur contribue  de nouveau positivement à la croissance (+0,9 pt après +0,8 pt) : les exportations ont progressé (+4,8 %, à 89 %) davantage que les importations (+1,3 %, à 92 %). • Côté offre, la production manufacturière a été peu affectée par le 2e confinement et a poursuivi sa progression au 4e trimestre (+2,3 %), réduisant sa perte par rapport à son niveau d’il y a un an (−5,8 % en g.a.). La production de services marchands s’est repliée en raison des mesures prophylactiques (−2,2 %) et s’est éloignée de son niveau d’avant crise (−6,6 % en g.a.). • En décembre, la consommation des ménages en biens rebondit fortement après la chute de novembre liée au confinement (+23,0 % sur un mois, après −18,0 %). Elle dépasse ainsi de 3,7 % son niveau d’un an auparavant.

 Contributions en niveau à l'écart de PIB par rapport au 4e trimestre 2019