Alors que le monde traverse une crise sanitaire et économique majeure, un investissement à impact, clarifié et renforcé dans ses fondements, ne se révèlerait-il pas être un formidable outil au service d’une relance durable française et européenne ?

Jeudi 25 mars, Olivia Grégoire, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable. organise, avec Finance for Tomorrow, le webinaire « La finance à impact, effet de mode ou tendance de fond de la finance durable ? ».

+ Retrouvez le programme et suivez l’événement en direct sur le site du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance >>

Historique de la finance à impact

La finance à impact « impact investing » est née aux Etats-Unis dans les années 2000. Cette terminologie est ensuite adoptée par le Global Impact Investing Network (GIIN) créé en 2008, qui fédère un grand nombre d’acteurs du secteur financier. En parallèle, des enceintes internationales se saisissent du sujet telles que le G8 et l’OCDE.

Aujourd’hui, il  existe une pluralité de méthodologies de mesure et d’évaluation de l’impact social et environnemental privées et issues de travaux intergouvernementaux.

La finance à impact en France

En France, le marché de l’investissement à impact reste encore un marché jeune et ne représente que 4Mds€ en comparaison des 469 Mds€ des fonds labellisés ISR.

Les récents travaux de place (France Invest/FIR, Finance for Tomorrow/CF2i) traduisent l’intérêt croissant que suscite, en France, la finance à impact et l’existence d’un écosystème qui commence à dépasser les frontières de l’économie sociale et solidaire.

Définition de la finance à impact

L’investissement à impact, en tant que sous-ensemble de l’investissement durable, recouvre l’ensemble des investissements qui recherchent explicitement à la fois une rentabilité économique et la création d’un impact social et environnemental positif et mesurable.

Les défis de la finance à impact

  • Comment la France se positionne par rapport aux marchés européens en termes de finance à impact ? Quel est son degré d’attractivité ?
  • Pouvons-nous nous entendre sur une définition commune de la finance à impact ?
  • Quel voie choisir compte tenu de l’existence de différentes approches et méthodologies de mesure et d’évaluation de l’impact ?
  • Quels sont les différents freins à lever ?
  • Une articulation est-elle possible entre le label ISR et le concept d’impact ? Quelles seront les apports du futur cadre réglementaire européen ?

En février 2020, le Haut-commissariat à l’Économie Sociale et Solidaire, faisant le constat d’un début de montée en puissance globale de l’investissement à impact et surtout d’un essor exponentiel des besoins en financement, a confié à l’association Impact Invest Lab, plateforme d’expérimentation et de développement de l’investissement à impact et spécialiste dans les contrats à impact social, une triple mission :

  1. Travailler à une reconnaissance officielle de l’investissement à impact en clarifiant ses critères d’éligibilité
  2. Explorer les pistes concrètes qui permettront de mobiliser la place financière de Paris et ses différents acteurs;
  3. Préfigurer une instance de place pour doter la France d’une culture commune de l’investissement à impact.

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