• Le rapport 2022 sur le commerce extérieur de la France a été publié, et présente les évolutions du commerce extérieur sur toute l’année 2021, marquée par la pandémie de Covid-19. Sur l’année 2021, par rapport à 2020, le déficit commercial en biens s’est creusé en raison d’une reprise des importations plus rapide que celle des exportations. En revanche, l’excédent commercial en services s’est fortement accru, notamment grâce aux services de transport. Au total, en incluant l’augmentation de l’excédent des revenus primaires et secondaires, le déficit de la balance courante de la France  s’est réduit en 2021.

• Les données de la balance des paiements de décembre publiées par la Banque de France indiquent une contraction des exportations de tourisme en décembre (−4,1 % en valeur), mais un recul encore plus fort concernant leurs importations (−21,5 %), c’est-à-dire les dépenses à l’étranger des résidents français. L’excédent touristique s’en trouve accru (+1,3 Md€ après +0,8). À cause la baisse de l’excédent des autres services, l’excédent de la balance des services recule en décembre, mais il augmente au 4e trimestre. Les échanges touristiques demeurent très inférieurs aux niveaux d’avant-crise.

• En décembre, le déficit commercial en biens s’est à nouveau dégradé (à −11,3 Md€, après −9,8 Md€), résultat d’une augmentation des importations (+2,5 % en valeur après +5,2 % en novembre), liée en partie aux prix de l’énergie, et d’une baisse des exportations (−0,4 % après +1,9 %).

• Dans l’ensemble, selon ces données provisoires de la balance des paiements de décembre, le déficit de la balance courante se creuse en décembre.

• Au 4e trimestre, les nuitées hôtelières en France se rapprochent encore un peu de l’avant-crise mais restent très dégradées (−12,4 % par rapport au même trimestre en 2019, après −18,0 % au T3). Les nuitées des résidents dans l’ensemble, ainsi que hors hôtel toutes origines confondues sont en hausse sur deux ans. • À fin janvier, les climats des affaires issus de la principale enquête de conjoncture de la Banque de France progressent dans les services et le bâtiment mais fléchissent dans l’industrie. La Banque estime sur cette base, dans son Point de conjoncture, que l’activité en France serait stable en janvier et progresserait en février.